Série photographique qui s'inspire du personnage féminin le plus imagé dans le monde de l'art : Ophélia, connut par les diverses représentations de sa noyade.
Pour la réalisation de cette série, la photographie a été dans un premier temps utilisée comme témoir d'une action : Elle capture chaque faits et gestes dès que j'introduis mes pieds dans l'eau glaciale du canal jusqu'a ce que mon corps se retrouve là, dans cette rivière, allongé à sentir le courant de l'eau glisser sous et sur moi qui m'emporte vaguement malgré le peu de profondeur présent. Et pour finir jusqu'à ce que j'en ressorte dégoulinant d'eau et de boue.Il y a alors l’existence d'un coté qui pourrait être un peu narratif à travers cette série.

Néanmoins, il ne s'agit pas d'une performance mais d'une mise en scène. Les eaux intérieurs incarnent le temps qui fuit avec le courant, la mélancolie et la sensation de protection même si cet acte met en avant une de mes plus grandes peurs : la noyade.